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Rencontre du 3ème blog
11 décembre 2011

extrait page 422 du livre de Katherine Pancol : Les yeux jaunes des crocodiles

"Le bonheur, c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle. Avant je n'avançais pas, je dormais. Je me laissais porter par un train-train paisible : mon mari, mes enfants, mes études, mon confort."

C'est interpellant comme paragraphe. Si jusqu'à la page 422, je me retrouvais dans l'héroïne (enfin l'anti-héros: mère de famille dont le mari la largue sur un malentendu, qui lui fait signer n'importe quoi les yeux fermées, naïve à souhait, impliquée dans ses recherches historiques du XIIème siècle auxquelles son entourage ne prête aucun intérêt et même la dénigre, en conflit avec sa fille adolescente de 16 ans)

Avec ce paragraphe, je suis en rupture...

Je ne considère pas que d'être criblée de dettes, s'isoler à la bibliothèque pour écrire un roman et gagner des milliers d'euros pour combler le trou financier soit l'image du bonheur.

Le livre fait 660 pages : dans l'histoire, nous sommes peut-être au moment où la chenille devient chrysalide, un passage morne : la chrysalide est remplie de "bouillie" : toutes ces molècules larvaires qui se défont, se réarrangent pour devenir papillon. C'est une période riche en promesse : deviendra-t-elle grand paon du jour ou piéride citron?

Je révise mon jugement : il est des périodes dans la vie où on est obligé de se "racrapoter" sur soi, lutter, douter, avancer pour trouver le bonheur, enfin trouver sa personnalité, loin des attentes parentales (elle a coupé les ponts avec sa mère depuis 8 mois), de la routine (au travers de ses héros inventés pour son roman médièval, elle parcourre la vie, les vies).

 

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