No pasaran, le jeu de Chrisitan Lehmann
"Thierry et Eric n'avaient jamais fait attention à cet insigne sur le blouson de leur copain Andreas, une décoration métallique parmi beaucoup d'autres. Jusqu'au jour où; dans une boutique de jeux, le vendeur avait pointé l'index vers l'insigne...."
Ce livre de sensibilisation à la montée de l'extrême droite et au racisme fait partie du cursus scolaire des ados en 3ème.
J'ai dû m'accrocher pour passer les premières pages : Trois gamins passionnés de jeux vidéo à la recherche d'un super magasin à Londres. Je ne comprends pas cet engoument pour les jeux, et plus est, des jeux violents.
Par contre, lorsqu'ils commencent à jouer. Je suis prise par l'histoire.
Est-ce sentiment que les ados éprouvent derrière leurs claviers?
Finalement, il ne s'agissait pas vraiment d'un jeu. Il s'agissait plutôt d'un passeport pour l'enfer...
La fin prend la forme de "Tel est pris qui croyait prendre".
Mais
Qu'est-ce que les ados retiendront de cette aventure suréaliste?
Sont-ils sensibilisés aux événements du passé?
Le passé n'est-il aboli et le jeu violent si présent (= faisant partie de leur univers)?